Quelle a été la genèse du Choucas ?
Comment le Choucas a-t-il vu le jour ? Cette machine est le fruit d'un long processus d'évolution, initié il y a de nombreuses années en France par Charles Fauvel. Ce dernier découvrit la meilleure façon de concevoir un avion utilisant une voilure autostable, permettant de se passer d'empennage horizontal, et aboutissant ainsi à une forme "d'aile volante". Il résolut les problèmes aérodynamiques les plus complexes et popularisa la formule. Le Choucas adopte une configuration proche de l'un de ses motoplaneurs, l'AV-221. Aux Etats-Unis, un autre fabricant de planeurs, Jim Marske, utilise cette configuration avec succès.

Claude Noin, le concepteur du Choucas, a utilisé la formule "aile volante" car il souhaitait répondre au besoin d'un motoplaneur biplace léger classable ULM, et d'un coût abordable, disponible en construction amateur. Bénéficiant de l'expérience acquise avec le monoplace "Sirius", il utilisa des techniques similaires (bois et composites) pour concevoir le Choucas, dessiné dans le but de surpasser le fameux Scheibe SF-25. Le nouveau motoplaneur devait être plus léger, plus sûr, et facile à construire. Grâce à sa formule aérodynamique, le Choucas remplit parfaitement ces objectifs, et les rigoureux programmes de tests en vol et au sol ont démontré la validité du concept.

La configuration "aile volante" est plutôt inhabituelle. Quels sont les avantages d'une telle configuration ?
Les planeurs traditionnels (propulsés ou non) ont un fuselage allongé et doté d'une masse importante, et un empennage horizontal destiné à équilibrer l'instabilité de l'aile. Le Choucas est doté d'une aile utilisant un profil spécial ("autostable"), fournissant la stabilité nécessaire dans toutes les phases du vol. De ce fait, il est possible d'éliminer le long fuselage et l'empennage horizontal. L'aile se stabilise d'elle-même, et la réduction des volumes et des masses à l'arrière du fuselage diminue son moment d'inertie déstabilisant, réduisant ainsi la sensibilité au vent latéral et le risque de "cheval de bois".

La réaction à la turbulence est également amortie, permettant un vol plus confortable malgré la faible charge alaire. L'avant d'un planeur traditionnel a tendance à se lever lorsqu'il rencontre une ascendance, car la masse d'air atteind l'aile avant l'empennage, provoquant ainsi une attitude "nez haut" et une augmentation des "G" sur l'appareil. Un mouvement inverse se produit sur une aile volante : le nez a tendance à baisser dans les ascendances, et à se lever dans les zones descendantes, maintenant l'angle d'attaque des ailes par rapport au vent relatif, et permettant d'absorber la charge. Ceci est une caractéristique des machines dotées de profils autostables, à laquelle s'ajoute le faible moment d'inertie en tangage. Au premier abord ce comportement peut sembler surprenant, mais tous les pilotes apprécient rapidement cette particularité.

Le Choucas utilise une voilure dotée d'une légère flèche inverse, ceci pour au moins trois raisons : premièrement, les pilotes et bagages peuvent être placés très près du centre de gravité, minimisant ainsi les déplacements de ce point pour différentes masses. Avec cette configuration il est possible d'avoir une plage de centrage identique à celle d'un planeur monoplace standard. Deuxièmement, la flèche inverse permet au pilote d'être assis à hauteur du bord d'attaque de l'aile, lui procurant ainsi une excellente visibilité. Troisièmement, cette géométrie permet de bénéficier d'effets aérodynamiques positifs aux grands angles.

Est-on en sécurité à bord du Choucas ?
Le Choucas est très docile et facile à manoeuvrer tant en l'air qu'au sol. Premièrement, il ne peut être décroché ou mis en vrille. Ceci est un énorme avantage pour un planeur, souvent amené à voler prêt de la vitesse minimale de sustentation.

La formule "aile volante" permet également d'obtenir une machine plus légère qu'un avion traditionnel, pour une surface de voilure donnée. Ceci est particulièrement avantageux pour utiliser les thermiques : le Choucas étant très léger et pouvant voler à basse vitesse sans décrochage, il peut spiraler avec un rayon de virage très réduit, même dans des thermiques étroits. D'autres planeurs dans la même ascendance seront obligés de voler autour du Choucas sans pouvoir bénéficier des mêmes conditions...

Le parachute ballistique de sauvetage est un autre élément de sécurité incorporé dans le concept du motoplaneur Choucas, mais on pourrait également citer les faibles vitesses de décollage et d'atterrissage, le train d'atterrissage très robuste...

L'aile semble plutôt épaisse. Pourquoi ?
L'aile est basée sur un profil autostable d'une épaisseur relative de 17%. Elle semble effectivement épaisse car la corde à l'emplanture est importante, mais une épaisseur de 17 % est habituelle sur des planeurs de technologie comparable.

Nous avons choisi de concevoir notre voilure en nous basant sur ce profil car il s'agit d'un profil éprouvé, doté de caractéristiques très saines et facile à construire pour un amateur (il ne requiert pas autant de précision dans la construction que certains profils laminaires plus récents).

L'épaisseur de ce profil donne également plus de légèreté, ou plus de solidité pour une masse donnée. Nous souhaitions construire léger, ce profil est donc parfaitement adapté à cet objectif. Il est exact que les performances auraient pu être légèrement augmentées par l'emploi d'un profil plus mince, mais nos calculs ont montré que cet avantage n'était pas très significatif en regard de l'augmentation de la masse à vide (nous obtenons déjà de très bonnes performances en dépit d'un allongement limité). L'emploi d'un profil épais bien connu a donc été privilégié pour sa légèreté, et la facilité de construction de la voilure.

Il y a un autre avantage dans l'emploi de ce profil épais : le bord d'attaque est assez grand à l'emplanture pour servir de soute à bagage. Cet endroit est proche du centre de gravité, minimisant ainsi les variations de centrage.

Combien de temps me faudra-t-il pour construire un Choucas ? Dois-je être un constructeur expérimenté ?
En utilisant les principaux éléments pré-fabriqués (kit de base + capots moteur) que nous fournissons il vous faudra environ 1200 heures pour mener à bien la construction d'un Choucas. Cette estimation est réaliste, elle est basée sur nos observations durant la construction du prototype, et le temps passé par les constructeurs sur la réalisation du monoplace "Sirius". Nous préférons être honnête dans notre estimation plutôt que de vous décevoir en annonçant un nombre d'heure trop peu élevé, comme le font de nombreux concepteurs. Bien sûr, cette estimation est basée sur des heures de travail réel, et ne prend pas en compte le temps passé à lire les plans, discuter avec d'autres constructeurs amateurs, prendre un café, etc... Certains penseront qu'il s'agit d'un temps de construction assez élevé, il est cependant plus court que le temps nécessaire à l'assemblage de nombreux kits en composites. Bien entendu, un débutant un peu hésitant passera davantage de temps sur la construction qu'un constructeur expérimenté.

Nos éléments de fuselage pré-fabriqués permettent d'éliminer la fabrication des pièces en composites. Ces dernières sont souvent une source de travail considérable pour un constructeur amateur, sans compter la masse non optimisée, et les risques associés à ce type de construction.

Le kit avancé permet, pour les personnes souhaitant travailler à partir d'éléments davantage préfabriqués, de réduire le temps de construction dans de fortes proportions.

Devez-vous être un constructeur expérimenté pour construire un Choucas ? En fait, ce motoplaneur est plutôt facile à construire, comparé à d'autres projets destinés à la construction amateur, grâce à son fuselage à assemblage rapide, la faible masse de ses éléments, l'absence d'empennage horizontal, l'aile non vrillée, et l'utilisation de matériaux ordinaires. Le motoplaneur Choucas a été conçu pour être construit par des amateurs. Mais, comme pour tout projet de ce type, vous devez néanmoins avoir certaines compétences, et être capable de travailler avec vos mains ET votre cerveau.

Pour déterminer votre capacité à accomplir ce type de tâche, essayez de répondre à la question : "suis-je au moins capable d'effectuer un travail d'atelier, en travaillant de mes mains ?". Il serait dommage de débuter un projet que vous seriez incapable de terminer. Si vous doutez de votre capacité à effectuer un excellent travail d'artisan, oubliez la construction. Soyez honnêtes avec vous-même : terminez-vous ce que vous entreprenez, ou votre garage est-il jonché de projets que vous terminerez plus tard ? Si vous êtes plutôt du genre à ne pas finir ce que vous avez commencé, n'essayez pas de vous lancer dans la construction d'un Choucas (ou tout autre projet de construction amateur !).

En fait, la construction du Choucas ne recèle aucune étape réellement compliquée, il s'agit surtout d'une somme de petits travaux s'ajoutant pour produire le résultat final. Il faut savoir planifier son travail, et être tenace.

Si vous avez déjà construit un autre appareil, à partir d'un kit ou d'une liasse de plans, le Choucas devrait être un projet sans souci. Si vous avez une expérience dans la construction de bateaux, là aussi vous ne devriez pas avoir de problème. Si vous êtes peu expérimenté en construction amateur, préparez-vous tout de même à affronter quelques difficultés, particulièrement pour la mise en place des ferrures d'ailes, la motorisation, et l'installation de la mécanique et des systèmes électriques (ce sont toujours les principaux problèmes auxquels sont confrontés les constructeurs amateurs). Mais vous pourrez facilement vous faire aider par les associations de constructeurs amateurs locales. Et bien sûr, nous serons là pour vous conseiller pendant la durée de votre construction !

Pourquoi ne vendez-vous pas un kit complet pour cette machine ?
Du fait des technologies utilisées pour la construction d'un Choucas, nous pensons qu'il s'agit là du meilleur compromis possible. Nous fabriquons les pièces les plus difficiles à réaliser, requiérant l'usage de moules, et une expérience suffisante de la construction en composites. Les autres éléments sont faciles à faire pour un constructeur amateur, et aucun matériau entrant dans la construction n'est particulièrement difficile à trouver. Il est en effet possible de se procurer tous les matériaux et éléments complémentaires auprès des principaux fournisseurs de pièces aéronautique (consultez notre rubrique "liens utiles").

L'expérience de notre monoplace "Sirius" nous a montré que le "kit partiel" était la solution la plus économique pour le constructeur amateur, lorsque les structures composites sont mixés avec des techniques plus traditionnelles faisant appel au bois et à la toile. L'achat des éléments pré-fabriqués permettra de réduire largement votre temps de construction, vous procurant ainsi davantage de temps pour acheter les autres matériaux au meilleur prix, et vous donnant une forte motivation pour mener votre projet à son terme.

Nous proposons deux versions, kit de base ou kit avancé, afin que chaque constructeur puisse disposer d'une formule adaptée à son temps disponible ou à son budget.

De quelle surface de travail faut-il disposer pour mener à bien la construction ?
Pour construire ce motoplaneur vous aurez tout d'abord besoin d'une grande surface plate, avec beaucoup d'espace autour. Un grand sous-sol ou un grand garage pour deux voitures peut être utilisé. Vous devez disposer d'une surface d'au moins 7.5 x 4 m pour travailler facilement. Il faut vérifier que le sol est bien plat et à niveau, pour servir de référence.

Préparez votre atelier avant de commencer tout travail, en dégageant un maximum de place. Dans la mesure ou vous allez travailler avec du bois et des composites, vous devrez veiller à bien contrôler la température (mais bien entendu ce point est moins crucial que si vous deviez construire entièrement un appareil en composite à partir de plans). Une température d'au moins 18°C est nécessaire (et parfois davantage pour certains collages)

Quel moteur puis-je utiliser ?
Nous avons opté pour le Rotax 503 sur le prototype, car il s'agit certainement du meilleur compromis possible entre puissance, légèreté, et prix ; de plus il s'agit d'un moteur très fiable lorsqu'il est correctement entretenu. Il est refroidi par air et utilise aussi une turbine de refroidissement très efficace. Les moteurs 2-temps sont simples et abordables, et les Rotax sont parmi les plus fiables, nous n'avons pas eu le moindre souci sur le prototype (nous avons testé auparavant un moteur Hirth, mais le Rotax a donné davantage satisfaction). Le Rotax 582 est également un bon choix, il est refroidi par liquide et a un meilleur ratio poids/puissance (il est à peine plus lourd que le 503, mais il consomme davantage et est un peu plus complexe à installer). Les nouveaux moteurs Hirth, à injection électronique, sont également très intéressants.

Certains pilotes n'aiment pas beaucoup les 2-temps pour d'autres raisons telles que la consommation plus importante qu'un 4-temps, et la sonorité du moteur. Le Choucas peut utiliser certains 4-temps : le HKS-700 E japonais semble être un bon choix, le Jabiru australien semble également convenir. Mais malheureusement le coût de ces moteurs est assez élevé, et la masse toujours plus élevée que des moteurs deux-temps. D'autres solutions existent, telles que des conversions de moteurs automobiles (très prisées aux USA), ou un classique VW. Nous n'encourageons pas tellement l'emploi de moteurs type VW en raison de leur masse et du fait qu'ils sont uniquement refoidis par air.

Pour un motoplaneur, il est très avantageux d'utiliser un refroidissement par liquide ou par turbine : premièrement, il est possible d'avoir un capotage du moteur beaucoup plus fin, avec de moins grosses entrées d'air, ce qui permet de réduire la traînée. D'autre part, le moteur peut être utilisé constamment à la température optimale, en réduisant les risques de choc thermique et de surchauffe. Enfin, le moteur peut retenir la chaleur plus facilement que dans le cas d'un refroidissement par air, lorsque le moteur est coupé pour le vol à voile, ce qui rend le redémarrage plus facile.

Une dernière considération à prendre en compte dans le choix du moteur est la réglementation en matière de nuisances sonores. Le groupe moto-propulseur que vous utiliserez sera peut-être soumis à certaines contraintes de cet ordre, en fonction de l'endroit où vous utiliserez votre Choucas.

A l'heure actuelle nous n'avons pas de plans pour d'autres types de motorisation. Le propriétaire du Choucas n°2 a mis au point une installation basée sur un moteur HKS-700E.

Est-ce qu'une version à train tricycle est disponible ?
Nous n'offrons pas de version à train tricycle pour au moins 4 raisons :
- ce type de train est pénalisant en masse et traînée,
- même avec la version classique, le pilote dispose d'une visibilité parfaite au sol,
- l'atterrissage sur terrain difficile ou non préparé est plus facile avec un train classique qu'avec une roulette de nez,
- la faible longueur du fuselage élimine pratiquement le risque de "cheval de bois".

Pour toutes ces raisons nous ne pensons pas qu'un train d'atterrissage tricycle soit nécessaire. De plus, d'un point de vue strictement esthétique, ce ne serait pas non plus une très bonne idée...

Les ailes sont-elles facilement amovibles ?
Oui, chaque élément de voilure peut être démonté ou installé en 10 mn par deux personnes. Chaque aile se détache depuis la base du fuselage et peut facilement être transportée tandis que le fuselage reste sur son train. De cette façon, vous pouvez transporter le Choucas sur une remorque pour le stocker ou pour procéder à des opérations de maintenance.

Des plans pour une remorque fermée sont disponibles. Hauteur 2,4 m, longueur 7 m, largeur 2 m. Cette remorque constitue un hangar idéal lorsque vous n'avez pas d'autre place pour ranger votre avion, ou pour stocker quelques éléments durant la construction.

Une solution plus économique (et plus facile à fabriquer) est d'adapter une remorque porte-voiture existante, ce qui permet ainsi de disposer d'une remorque ouverte.

Dimensions du Choucas avec les ailes repliées le long du fuselage : longueur 6.90 m, largeur 1.90 m.

Quelle est la liste de l'outillage nécessaire pour mener à bien la construction ?
- bâti en bois (suivant plan)
- gabarits en bois (suivant plans)
- 4 trétaux
- 2 jeux de berceaux pour supporter les bords d'attaque
- 1 établi avec étau
- 1 perceuse à colonne de bricolage
- 1 perceuse portative
- 1 scie sauteuse
- 1 scie circulaire (*)
- 1 raboteuse (*)
- 1 compresseur d'air (*)
- 1 pistolet à peinture (*)
- 1 tour (*)
- 1 fraiseuse (*)
- 1 poste à soudure TIG ou autogène (*)
- 10 à 20 serre-joints de 300 à 400 mm
- 10 serre-joints de 200 mm
- 10 pinces
- 1 jeux d'outillage à bois : scie, rabot, rapes, ciseaux à bois...
- 1 caisse à outils avec : marteau, clés diverses, pinces, limes, forets, scies-cloche, ...
- 1 alésoir de diamètre 17,5 (*)
- 1 alésoir de diamètre 10 (*)
- 1 pince à rivet pop
- 1 scie à métaux
- 1 pince à sertir les écrous (*)
- 1 mètre à ruban
- 1 réglet
- 1 équerre
- 1 rapporteur d'angle
- 1 pied à coulisse
- 1 niveau à bulle
- 1 fil à plomb
- 1 ou 2 ciseaux
- des pinceaux de 40 à 80 mm
- 1 jeu de couteaux à mastic
- 1 ou 2 cutters
- 1 fer à repasser
- du papier de verre grain de 40 à 120
- du papier abrasif à l'eau n°180 et 220
- 1 aspirateur
- plusieurs boites de gants jetables
- 1 jeu de masques pour vapeur et pour poussières
- 1 meule pour affutage des outils
- 1 agrafeuse
- quelques petites fournitures diverses : petits clous, agrafes, vis à bois, graisse, huile, bloc-press Loctite, frein-filet Loctite, rouleaux de papier adhésif à peinture,...

Combien de Choucas volent actuellement ?
A ce jour (octobre 2011) deux Choucas volent en France, un au Canada, et cinq autres sont en cours de construction.

Le concept du Choucas est attirant, consultez notre médiathèque pour plus de détails sur le comportement en vol de ce motoplaneur !

Un autre concept intéressant est l'hélice repliable vers l'avant. Ce système est moins cher, fiable et plus léger que l'hélice à mise en drapeau. Il est également plus simple d'utilisation (les pales se déplient et se replient automatiquement). Nous avons mis au point ce type d'hélice en 2004, et nous pouvons maintenant le proposer. Cette hélice améliore la finesse d'au moins trois points à 80 km/h, et plus encore à des vitesses supérieures.

Une documentation papier est-elle disponible ?
Nous avons décidé d'utiliser internet pour diffuser toute l'information dont vous avez besoin. Le web est le meilleur canal pour faire circuler cette information et la mettre à jour rapidement. Il s'agit également de la solution la plus économique pour vous. Vous n'avez pas à acheter un "info-pack" comme cela est souvent le cas dans le domaine de la construction amateur, il vous suffit de vous connecter à notre site web pour obtenir les toutes dernières informations.

Bien entendu, nous restons à votre disposition pour répondre à toute question complémentaire, par e-mail, par téléphone ou par courrier postal.